Le vampire le plus séduisant du monde by Kerrelyn Sparks - Histoires de Vampires - 11

Auteur:Kerrelyn Sparks - Histoires de Vampires - 11 [Kerrelyn Sparks - Histoires de Vampires - 11]
La langue: fra
Format: epub
Publié: 0101-01-01T00:00:00+00:00

Chapitre Quinze

Abigail chancela, lorsqu'une vague de vertige déferla en elle.

Gregori l'agrippa par les bras.

— Ça va ?

— Je..., dit-elle en se frottant le front. Je crois que oui.

Pourquoi diable se trouvait-elle mal? Elle ne s'évanouissait

jamais. Correction : elle s'était évanouie il y a deux soirs de cela lorsqu'elle avait vu Gregori flotter au plafond. Sa vie s'était détraquée depuis qu'elle l'avait rencontré.

— Quand avez-vous mangé pour la dernière fois ? demanda-t-il, en l'aidant encore à conserver son équilibre.

— Je...

Elle fouilla dans son esprit confus.

— Je n'en suis pas sûre.

Où était-elle? Ah oui, à Romatech. Elle venait d'être témoin d'une scène de famille et avait découvert que Sean Whelan était un vampire. Il y avait aussi autre chose, mais elle n'arrivait pas tout à fait à mettre le doigt dessus. C'était comme de tenter de se souvenir du nom d'une personne alors qu'on l'a sur le bout de la langue. Elle savait que c'était important d'une façon ou d'une autre, mais cela se dissipa et disparu définitivement.

Elle leva les yeux vers Gregori qui l'observait attentivement. Son front était plissé d'inquiétude. Ses yeux avaient l'air... étrange. Il semblait bouleversé. Et sa bouche. Il y avait quelque chose de familier à propos de sa bouche.

Ses lèvres picotèrent, et elle les lécha.

Il aspira une bouffée d'air et sa prise sur ses bras se resserra.

— Mlle Tucker, ça va ? demanda Charles.

Elle jeta un coup d'œil à l'agent des services secrets qui frottait sa nuque en fronçant les sourcils.

— Oui, je...

— Allons à la cafétéria, l'interrompit Gregori. J'ai retenu les services d'un chef cuisinier. Il sera terriblement déçu, si vous n'arrêtez pas manger un morceau.

— Oh, c'est très gentil de votre part.

Abigail laissa Gregori l'escorter dans le corridor. Elle résista à une envie folle de toucher sa bouche. Pourquoi avait-elle l'impression qu'on l'avait embrassée ?

Charles les suivit de près.

Le corridor était bordé de fenêtres de chaque côté et les jardins à l'extérieur étaient bien éclairés. Elle remarqua un terrain de basket-ball sur la gauche.

— C'est un beau complexe, murmura-t-elle. J'adorerais visiter un des laboratoires.

— Bien sûr, dit tranquillement Gregori.

— Produisez-vous du sang synthétique ici même ?

— Oui, dit-il en hochant la tête. Nous emballons le sang synthétique destiné à répondre aux besoins des mortels dans ses sacs en plastique. Nous en fabriquons 24 h sur 24, 7 jours sur 7. La nuit, lorsque les employés vampires viennent travailler, ils embouteillent le sang synthétique et les produits de la cuisine Fusion pour les vampires.

— Les mortels qui travaillent ici sont-ils au courant de l'existence des vampires ? dit-elle alors que son regard se posait une fois de plus sur sa bouche.

Une expression affligée passa sur son visage.

— La plupart d'entre eux ignorent ce fait, dit-il en ouvrant une porte à deux battants avant de la conduire dans la cafétéria.

C'était une cafétéria d'employés typique avec ses tables rectangulaires et ses chaises en plastique, mais elle aimait la vue du terrain de basket-ball et du jardin.

— Il n'y a personne ici.

— La plupart des membres de l'équipe de nuit sont des vampires, alors ils ne mangent pas ici, expliqua Gregori.

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